Sur le poin

Paris, 2014

 
 

Sur la ligne et le pan

Bordeaux, 2018

Bordeaux, 2018

Bordeaux, 2018

 

En 2017, lorsque je suis arrivé à Bordeaux, j'ai été constamment attiré par la luminosité intense qui se reflétait sur ses murs. J'observais sans cesse les murs dont la luminosité, changeant à chaque moment de la journée, semblait prendre une forme vivante, faisant évoluer le mouvement du point en ligne, puis en un plan final. Cette lumière conférait aux murs une ambiguïté particulière, dans la mesure où ils étaient à la fois éminemment figuratifs et abstraits. Par l’action de la lumière et de l’ombre portée, les vibrations atmosphériques de la lumière laissaient progressivement place à une exploration abstraite, rappelant l’étude publiée en 1926 par Vassily Kandinsky, Point et ligne sur plan (1866-1944).

J’ai eu l’impression que les murs étaient à la fois un lieu de réception, comme un projecteur de lumière, et d’émission, comme une table lumineuse. Pour moi, c’était une « surface vacante » qui n’existait que par la lumière du jour. Sans elle, les images ne seraient pas vivantes.

Ce que je cherche, c'est à représenter métaphoriquement le déplacement du centre de gravité, influencé par le mouvement de la luminosité, tel un passage du point à la ligne, puis au plan final.